Mission 1: Par la fenêtre
Description de la mission
Ouvrez une fenêtre, photographiez et/ou décrivez ce que vous voyez, vous pouvez aussi raconter ce que vous ne voyez pas mais dont vous vous souvenez, ou encore imaginer ce qu’il se passe au loin.
L’observation peut également être auditive, fermez les yeux, ouvrez les oreilles et décrivez ce que vous entendez.
Procédure à suivre
Si vous désirez participer à cette mission, veuillez nous envoyer un mail à habriter@autrelieu.be
Veuillez renseigner:
• Le numéro de la mission (1)
• Le nom sous lequel vous souhaitez signer votre contribution
• Une légende, si vous envoyez une image
Vos retours:
Par la fenêtre depuis ma jungle, vite essayer d’attraper quelque chose de la lumière du soir posée sur la surface des immeubles. Stéphanie Paulus
Antonia, Acrasiales
Le soleil se croit dans le sud. Je regarde ses rayons frappant les façades des maisons d’en face. Un drap de lit rouge sèche sur un balcon. Je pense à une ville italienne, avec ses rues étroites, le linge pendu à sécher sur des cordes nouées d’un balcon à l’autre, au travers de la ruelle. Des espaces d’ombre et autour… une lumière éclatante
Le confinement à Bruxelles, c’est avoir mis les bruits en sourdine. Le silence emplit les espaces de sa douceur en une présence enveloppante . J’ouvre souvent mes oreilles bien grandes afin de goûter à ce calme, il me remplit le corps. Je me détends, je m’élargis, je me désserre.
Covid-19, Corona, un virus mutant, grand voyageur, ennemi public. Il est pour certains la mort, la perte, la maladie, la pauvreté, l’inquiétude, la souffrance. Il m’a apporté cet apaisement, le rythme de la ville est plus proche de mon rythme. Je me sens moins décalée, moins marginale.
Je respire l’air plus pur, je joue dans les silences, j’entends mieux les oiseaux.
Le soleil est toujours réfléchit par les façades de l’autre côté de la rue. Il a tourné un peu dans l’espace, mais je ne le perçois pas. En regardant par la fenêtre ce midi, je touche un bout d’éternité.
De part ma fenêtre, confiné, il fait super calme… premières plantation de tomates protégées
Christian à genval
ABRIS D’AUJOURD’HUI.
‐———————————–
Toit o’mon toit.
Qu’en est il aujourd’hui ?
Une protection contre cette ennemie invisible?
Ou un abris hypothétique ?
La peur ,diffusée par les médias, nous pousse à nous y retrancher, à nous y cacher.
Protection réelle, où se trouve un microcosme,
Qu’on doit gérer. Un souffle d’air, c’est ce que je demande. Ma bulle est précieuse en ce moment. L’imagination, fait le reste.Je reste ouverte à d’autres possibilités.
Le temps, a son propre rythme maintenant, il court , s’arrête et parfois même nous sourit.
Je voudrais lui demander parfois des comptes, mais il me défie du regard, il sait que c’est lui le gagnant dans l’histoire. Il me dit souvent, « vous les humains vous essayez de négocier, mais les clés c’est moi qui les possède ». Un abri, c’est quatre murs qui vous « protègent « , c’est temporaire…..
Le sable emporte tout. Suffit d’attendre.
J’ai pas peur, j’ai tout mon temps! Je voudrais lui demander parfois des comptes , mais il me défie du regard ,il sais que c’est lui le gagnant dans l’histoire. Il me dis souvent,vous les humains vous essayez de négocier,mais les clés c’est moi qui les possède .Un abri,c’est quatre murs qui vous « protège « ,c’est temporaire…..
Le sable emporte tout. Suffit d’attendre.
J’ai pas peur,j’ai tout mon temps.
Sanae 30/03/2020
…
…
…
J’ouvre la fenêtre et le soleil ne luit pas encore.
Marianne, Acrasiales.
Quelle paix immense en ce matin d’aurore.
Au loin, aucun bruit, le silence absolu à part le pépillement des oiseaux.
Je n’entrevois aucune lumière face à ma terrasse, quel apaisement pour mon ouïe si fine.
Seuls mes chats miaulants sont en attente de leurs pitances et je me plie à leurs désirs.
Quel paix oh Seigneur merci à toi pour ce moment de joie et de sérénité ambiante.
Mon pas est souple et calfeultré.
Oh joie & bonheur de pouvoir se lever tôt.